Depuis hier midi heure française, a lieu le Masters de Shangaï, le dernier tournoi de l'année, le plus difficile à gagner, celui qui décide du classement final, celui auquel chaque joueur pense en début d'année, bref l'Everest du tennis. Et pour cause, le tableau est relevé, imaginez un plateau où sont qualifiés seulement les 8 premiers mondiaux ! Seul tournoi à pouvoir s'offrir une telle programmation, LE Masters (à ne pas confondre avec les 9 masters series programmés tout au long de l'année), est donc un tournoi particulier, qui compte à son palmarès les plus grands noms du tennis comme Sampras, Federer, Becker, Lendl ou encore Agassi.

Cette année, notre pays est à la fête, en effet c'est le pays qui compte le plus de ses représentants à ce tournoi de prestige. Ils sont au nombre de deux : Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon. On peut tout de même nuancer cette performance étant donné que Gilles Simon n'était que 9eme mondial, mais a bénéficié du forfait du n°1 mondial Rafa Nadal. Cela n'enlève bien sûr rien à la superbe saison qu'il a effectué. Je vais essayer de vous présenter rapidement les 8 joueurs participant à ce Masters, leurs forces et leurs faiblesses :

Déjà, on ne commencera pas avec le n°1 mondial (Nadal) qui comme je l'ai déjà dit, a déclaré forfait suite à une blessure contractée au tournois de Paris-Bercy.

• La tête de série n°1 de ce tournoi sera donc, l'Empereur déchu : Roger Federer. Que dire de Roger ? Il a dors et déjà marqué l'histoire du tennis, d'une part par son palmarès mais surtout grâce à son jeu, que l'on peut objectivement qualifier de quasi-parfait. Néenmoins, depuis le début de la saison, le suisse semble sur le déclin, bien qu'une nouvelle fois exceptionnelle, sa saison a été marqué par nombres de défaites prématurées mais surtout par des revers systématiques contre son grand rival Rafael Nadal. Qu'en sera-t-il de ce tournoi où l'espagnol sera absent ? Difficile à dire, Federer semble avoir quelques douleurs au dos, mais bon, tout le monde sait de quoi l'ex-n°1 est capable dans ses meilleurs moments. Prions mes frères !
• Il y a ensuite le n°3 mondial et serbe de son état, Novak Djokovic. Son talent n'est plus à démontrer, l'homme a bien joué son rôle de trouble fête dans la saison, il a même fait plus puisqu'il a largement prouvé en début d'année qu'il avait le potentiel de n°1 en remportant l'Open d'Australie et Indian Wells. Dommage que sa fin de saison soit si morose, en effet tout comme l'an dernier, le serbe arrivera à Shangai complètement cramé. Je ne parierais pas sur lui pour la victoire finale, mais son talent devrait quand même lui permettre de se hisser au moins en demi ;)
• Le n°4 mondial est anglais est s'appelle Andy Murray. Pourtant de la même génération, DjokovicDjokovic est lui ont eu une saison miroir. Ainsi, le britannique a été poussif en début de saison, mais a connu une fin de saison incroyable qui lui a permis de s'emparer des tournois de Cincinnati et de Madrid, en passant par la finale de l'US Open. LE joueur en forme de cette fin de saison, à surveiller de très près.
• Nikolaï Davydenko n'attire pas forcément la sympathie au premier regard. Son look d'agent du KGB et sa moue permanente ne le trompe pas, on n'a bien affaire ici à un russe. Ce petit gabarit a eu du mal à se faire reconnaître comme un des meilleurs joueurs du monde, pas moi le premier. Cela va faire son 4e masters d'affilé, et malgré une année en dents de scie, le Russe est capable de jouer avec une telle cadence qu'il risque d'être difficile à battre !
• Andy Roddick est l'un de mes joueurs préféré sur le circuit, pourtant ce n'est pas son talent qui lui donne ses galons. J'aime son mental et sa combativité, ce mec se classe quasiment tous les ans dans les 8 premiers joueurs mondiaux depuis près de 6 ans, et pourtant il n'a qu'un seul tournoi du Grand Chelem à son actif. Ce n'est pas le plus talentueux des joueurs sur le circuit, mais sa capacité à toujours vouloir être au top m'impressionne. Je le vois malheureusement quitter Shangai prématurément dès la phase de poules.
• Tsonga ! Plus la peine de le présenter, la presse s'en est chargé après sa victoire à Bercy :D ! C'est aussi un de mes joueurs préféré sur le circuit, il a tout : un mental, du talent, un jeu explosif et beaucoup de culot. Mais ce qu'il a aussi c'est des blessures fréquentes ... sans ça je le verrais facilement dans les 5 premiers mondiaux. Il n'en est pas si loin que ça ;) Allez un ptit effort Jo !
• Vient le tour du benjamin de la compétition, j'ai nommé Juan Martin Del Potro. Le joueur argentin de 20 ans a vécu un été américain fabuleux, enchaînant les victoires en tournoi de manière assez spectaculaire. Toutefois, la poutre manque selon moi d'un peu d'expérience dans les grands événements pour réussir ce tournoi. J'espère ne pas me tromper, vu son jeu que je n'apprécie pas des masses :D
• Enfin, le dernier joueur de ce tournoi, Gilles Simon alias le poussin. Ce n'est pas un joueur que j'admire, j'ai en effet horreur de son jeu de relanceur. Toutefois, j'admire son mental qui doit être le meilleur de tout le circuit, et je reconnais sa très bonne saison. Ça devrait suffire pour jouer les troubles-fêtes à ce tournoi ;)

Bonne chance à tous, que le meilleur gagne ;)

Voilà un petit Compte Rendu des derniers films visionnés :

W. - L'improbable Président

Après des ratages comme World Trade Center ou Alexandre, Oliver Stone se devait de ne pas décevoir avec un genre qui a fait sa réputation : le biopic. Sauf qu'avec un sujet encore au coeur de l'actualité à savoir le président sortant des USA qui est aussi certainement le pire de l'historie de ce pays, George W. Bush. Stone a choisis la neutralité plutôt que l'approche polémique. Bonne idée ? Certainement pas ! Je pense que Stone aurait du attendre quelques années avant de sortir ce film de manière à pouvoir le traiter de façon plus corrosive (mais bon, business is business ..). Le résultat est fade et sans saveur, bien loin du portrait satirique qu'on était en droit d'attendre du réalisateur. Certains diront qu'il aurait été trop facile pour Stone de tomber dans la critique caricatural et féroce à la Michael Moore, ce qui n'est pas totalement faux, néanmoins la banalité du film me fait penser que l'audace n'est pas toujours récompensée.
On retiendra quand même la performance de Josh Brolin et les quelques points intéressants soulevés sur la psychologie Bushienne qui rendent le film regardable.
Dommage donc que le film manque autant d'ambition, lire une biographie du président serait probablement plus enrichissant pour un plaisir supérieur.
Note(/7) :

Body of Lies (Mensonges d'Etat)

Body of Lies raconte le quotidien d'un agent de la CIA chargé de traquer un terroriste basé en Jordanie, tout ça sous la supervision d'un vétéran de la CIA.
Pas convaincu par la Bande-Annonce, je craignais un film trop impersonnel tel qu'il en sort une pelletée chaque année. Je casse le suspense dès maintenant, mais ce serait mentir que de dire que je n'ai pas été enchanté par ce film ! (sans les négations ça donne : j'ai grave kiffé ). Réalisateur éclectique, Ridley Scott est également totalement imprévisible, sa filmo ayant été marquée par des films que j'ai adoré (Gladiator, Alien, American Gangster ... ) et d'autres moins (Hannibal, La Chute du Faucon Noir, etc ...). Cette fois il s'attaque au film d'espionnage, et pour réussir son coup, il s'est entouré d'une équipe du tonnerre. Déjà le casting 5 étoiles : Russel Crowe qui est comme qui dirait un habitué de la maison, DiCaprio qui enchaîne les performances oscarisablesoscarisables comme d'autres enfilent les perles, et la bonne surprise du film : Mark Strong hyper-convaicant en chef des renseignement jordaniens.
Ensuite, Scott a pu compter sur un des scénariste montant à Hollywood : William Monahan ( Kingom of Heaven, Les Infiltrés ...) qui nous livre une copie quasi-parfaite : les rebondissements sont nombreux, le rythme effréné (on ne voit pas les 2h40 passer) tout ça tout en restant assez clair, bref du grand art.
Malgré un certains classicisme, Body of Lies arrive à nous scotcher à nos sièges grâce à un scénario et un cast de haute volée. Qui a dit que Ridley Scott avait perdu sa verve ?
Note(/7) :

I am a Legend est le dernier gros Blockbuster de l'année. Le film est l'adaptation d'un roman anthologique de Richard Matheson que j'aimerais beaucoup lire dans les jours à venir. Mais dans cet article, c'est bien du film que je vais parler, et pas forcement qu'en mal malgré mon avis final sur le film.
L'histoire raconte l'histoire du scientifique Robert Neville(Will Smith), dernier survivant d'une épidémie transformant les humains en méchants zombies assoiffés de sang. Le film montre son quotidien, ses habitudes et la difficulté de survivre dans un Manhattan rendue à son état naturel.

Les premières 30 minutes du film sont très réussies, elles montrent la situation extrême à laquelle est confrontée Robert accompagné de son fidèle cabot : Sam.
Commençons par parler de la performance de Will Smith, en effet comme seul protagoniste humain à l'écran, il était important que la performance de l'acteur soit le plus juste possible, ici c'est bien le cas. Smith sort enfin de la peau du junior un peu taquin genre Prince de Bel Air. Je dis bien enfin, car dans ces précédents films dis sérieux (A la recherche du Bonheur et I Robot), Smith ne s'en était pas franchement bien sortie, à l'instar de Jim Carrey dans ses rôles sérieux (merde qu'il revienne à ce qui lui réussit, c'est à dire les comédies !! Fin de la parenthèse) Bravo également aux dresseurs qui ont transformé le chien en un acteur à part entière !
Autre grosse qualité de ce morceau : le rendu de NYC. La vision de Time Square envahit par les plantes ou encore d'un Brookyln Bridge partiellement détruit crée vraiment un sentiment de malaise, surtout si l'on a pu voir ces lieux en réalité.
Cette première partie est donc bien réussie même si déjà, le film se révèle être assez plat et surtout très long, tellement long que le réalisateur a été obligé d'incruster des grosses scènes de sursautage avec pêtage d'enceintes pour réveiller le spectateur. On peut aussi parler de la réalisation des zombies, complètement raté surtout quand on sait qu'elle a été faite avec la technologie de Motion Capture, responsable par exemple de Golum, King kong ou encore tout le film du Pôle Express 

Là où le film se corse, c'est résolument là où il aurait pu s'avérer être extrêmement intéressent, là on passe au gros film hollywoodien tel qu'il en sort 100 par an, l'intrigue patauge, tout est prévisible, les situations deviennent peu crédibles et on échappe pas au laïus sur Dieu ... Le pompon restant la fin du film, un monument de ridicule ! Bref cette deuxième partie plombe complètement le film qui comportait toutefois quelques bons points. C'est bien dommage, une chose est sûre, je ne laisserai plus sa chance au réalisateur de ce film, Francis Lawrence, déjà responsable de l'encore plus mauvais Constantine.

Note(/7) :

Petite MAJ des derniers films visionnés dans les salles noirs :

On commence pas forcement bien cet article, car ce film est loin d'être une merveille. Bon il faut d'abord savoir que lors de ma première vision, étant accompagné par le bon Little dans une salle vide, on en a profité pour se marrer. J'ai donc du le regarder une deuxième fois pour me faire un avis définitif. Peut-être n'aurais-je pas du puisque la première impression était la bonne ... Déjà, le film était assez attendu car ce n'est pas moins que le retour du maitre Coppola. Malheureusement, le réalisateur a l'air d'avoir perdu de son mordant, le scenario n'est pas terrible, il se perd dans des méandres, à croire que pour son retour, Coppola a voulu en faire trop. Les acteurs ne sont pas mauvais, mais pas non plus transcendant. En revanche, le style est là : les lumières et les couleurs sont bien gérées, on passera sur quelques plans un peu bizarres ... Toutes ces qualités sont malheureusement gachées par une narration vraiment confuse qui rend le résultat final affreusement décevant.

Note(/7) :

My Blueberry Nights est le dernier bébé de Hong Kar-Wai, un réalisateur réputé pour l'esthétique de ces films, révolutionnaire. Pour son premier long-metrage tournée aux USA, le Hong-Kongué a décidé de rendre hommage à ce pays qui l'a si souvent fait fantasmé. L'histoire du film raconte sous la forme d'un Road-Movie, donc une romance à distance entre Elizabeth (Norah Jones pour son premier rôle au cinéma) et Jeremy (Jude Law). Pour ma part, c'était mon baptême du feu avec ce réalisateur, alors il faut bien avouer pour commencer que artistiquement, le film est superbe. Les plans sont géniaux et les jeux de lumières, notamment avec les néons sont aussi très réussis. La direction d'acteurs est elle aussi géniale, à part Norah Jones qui ne m'a pas vraiment convaincue, les acteurs sont vraiment très bon (mention spéciale à Natalie Portman et Rachel Weisz). Après, on peut toujours dire que le sujet du film n'est pas des plus passionnant et que la narration est un peu linéaire, mais soyez en sûr, ce film se laisse dévorer comme un muffin aux myrtilles

Note(/7) :

La nuit nous appartient se classe dans la pure tradition des films de gangsters modernes, c'est à dire, l'opposition flic/ripoux. (comme c'est le cas dans The Departed ou encore American Gangster). Ici, c'est l'histoire de Bobby(Joaquin Phoenix), le patron de la boite la plus branchée de New York, qui se voit opposé à son frère(Mark Wahlberg) qui lui a suivit la voix que lui avait tracé leur père (Robert Duvall), à savoir faire carrière dans la NYPD, la police de New York. L'intrigue est excellente, les relations interfamiliales sont bien gérées. On voit ici tous les sacrifices que l'on peut faire pour une carrière ou pour sa famille. La réalisation est léchée, c'est classique mais très efficace. La scène du labo de coke va rester dans les annales ! Dernier gros point positif, les acteurs excellents : Joaquin Phoenix est égal à lui même, Robert Duvall est un immense acteur et Eva Mendes obtient enfin un rôle avec un peu d'intêret. Seul Mak Walhberg ne m'a pas fait une grande impression, faut dire qu'il tient ici un rôle similaire à celui de The Departed ... en moins intéressent. Donc voilà, grosse réussite que ce "We Own the Night" qui se classe juste derrière Les Promesses de l'Ombre et American Gangster dans mon top des films noirs de l'année, peut-être à cause d'un manque de personnalité (mais c'est vraiment pour chercher la petite bête ^^)
Note(/7) :

Le mois de Novembre : La bonne purée de pois, le froid, le travail incessant et Noel qui tarde à arriver ... Pas trop de motivation pour sortir, c'est donc le parfait moment pour écouter un peu de musique !
Voici quelques artistes du moment, pas forcément en adéquation avec mes gouts habituels, mais bon je suis un homme d'ouverture !

Premier appelé : Ben Harper accompagné ici du groupe Innocents Criminals ! Bon, je vais pas jouer au jeu des 7 différences avec ses précédents albums puisque honnêtement, je ne connaissais Harper que de nom, c'est album est donc un dépucelage ! J'ai eu envie de me le procurer après avoir vu la pub à la télé avec un son qui me semblait très soul et très bon (woua, comment que je suis manipulé par les médias !) Le parfait album pour marcher dans la noirceur du mois de Novembre jusqu'à mon arrêt de bus, grâce notamment à une petite touche de mélancolie bien agréable. Heureusement, les morceaux bien joyeux sont aussi assez nombreux, ce qui nous donne au final un parfait compromis et surtout un super album !
TOP 3 :

Put in on me
Say you will
Fight outta you

(le morceau mis à disposition ici est pas vraiment le reflet de l'album mais c'est le seul dispo sur Radioblog donc bon ^^)

Le première chose qui frappe quand on écoute Michel Buble c'est sa voix, quel crooneur ! Sa voix est parfaitement adaptée au genre du chanteur, à savoir des chansons pop aux consonances très jazzy, ce mariage rend du tonnerre ! Il manque plus qu'un bon feu de cheminée et un café (Frapuccino de préférence) et nous voilà avec le cadre idyllique ! Bref de la bonne musique de salon, facile à écouter et très classe ! (je sais, classe est pas forcement l'adjectif le plus adapté à une musique mais là c'est vraiment l'impression que ça me donne !) Et puis bon, je garde cet artiste encore un peu sous la main (dans mon Ipod quoi ) car va venir la période de Noël et qui dit Crooneur ... dit chants de Noël !
TOP 3 :

Everything
I've got the World on a string
Me & Mrs Jones

Beaucoup d'entres vous connaissent probablement déjà Craig David. Perso, je le connaissais également déjà avant d'écouter son album, il faut dire que ses chansons m'avaient accompagnés durant toute ma première partie de collège. Pourtant, même à l'époque, je n'ai jamais vraiment accroché au style. Quelques années plus tard (maintenant quoi !) j'entends au "Come next" de l'émission le Grand Journal, une agréable reprise électro du tube de David Bowie, "Let's Dance", j'accroche tout de suite, d'habitude je suis pas le genre a lancer des fleurs aux reprises, surtout quand c'est des reprises de David Bowie que j'adore, mais là j'ai vraiment aimé à la première écoute. Le reste de l'album Trust me est aussi très bon même si un peu inégal, avec un son très éléctro/R'n'B.
TOP 3 : (pas très original, les 3 premiers tracks de l'album en fait ..)

Hot Stuff (Let's Dance)
Friday Night
6 or 1 thing

(je vous renvoie à cette vid de Youtube car sur Radioblog y'a que dalle !)

American Gangster s'impose d'entrée comme le riche héritier des films noirs d'antan. L'inspiration des grandes fresques Scorsesiennes sont immédiatement identifiables et personnellement, ce n'est pas pour me déplaire . Mais ce genre d'exercice peut vite devenir périlleux, en effet pour avoir le droit de marcher sur les plates-bandes du maitre, il faut le mériter et le moindre faux-pas peut se transformer en massacre. Ici, c'est Ridley Scott qui se charge du projet, c'est donc avec une grande objectivité que je suis allé voir ce film, puisque avec ma petite expérience cinématographique et notamment des films de Scott, j'ai pu voir du bon comme Gladiator mais aussi du médiocre comme Hannibal.
Le film raconte l'ascension respective et parallèle du bras droit de l'ancien patron de la drogue dans la mafia (Denzel Washington), et d'un des seul flic encore honnête à l'époque. (Russel Crowe) Bien sûr, leur chemins vont s'amener à se croiser tôt ou tard, le flic cherchant à coffrer le parrain.
Alors, challenge réussit ? Et bien, j'ai envie de dire oui, Scott redonne ici au film noir ses lettres de noblesses avec d'une part une réalisation impeccable, les scènes sont courtes et dégagent une énergie et une rage folle, ce qui permet de faire passer les 2h37 comme un couteau dans du beurre. On en redemanderait presque ! L'ambiance des années 70 est quand à elle extrèmement bien rendue grâce aux costumes, à la musique, aux faits divers évoqués dans le film comme la guerre au Vietnam ou encore quelques éléments bien sentis comme l'apparition du Micro-Onde. Le scénario tient parfaitement la route, les destins des protagonistes évoluent en même temps et de la même façon, tout en se rapprochant l'un vers l'autre vers une confrontation auquel le spectateur sait qu'il n'échappera pas. Enfin les acteurs tiennent leur rôle, Denzel Washington obtient, selon moi, son meilleur rôle et Russel Crowe assure pleinement sa performance.
J'avais peur d'être déçu, mais il n'en est rien ! Bien sûr la comparaison avec les grands films de Scorsese est inévitable et à ce jeu American Gangster en sort perdant, mais malgré tout je pense qu'on peut citer ce film dans les références du genre !



Note(/7) :

American Gangster - Bande annonce 2 VOST
envoyé par teck1lly

P.S : Je voulais juste savoir quelle mise ne page préferez-vous ? Espacée comme celle de l'article sur Jesse James ou monobloque comme celle-ci ?

Voilà un petit top 5 (à prononcer top five , pas top cinq ) des génériques des séries qui ont marqué mon enfance ! (remarquez le petit logo pixelisé 90s' style ! Quelle classe ce blog !)
Bon, c'est partit pour le top :




Number 5 : Hé Arnold

Number 4 : Power Rangers

Number 3 : Pokemon

Number 2 : Olive & Tom

Number 1 : Tortues Ninja

Avec un peu de retard, voici un court avis sur les derniers films vus :

Paranoid Park est le nouveau film de Gus Van Sant. Le réalisateur y traite ici un de ses sujets favoris : l'adolescence et ses tourmants. L'histoire nous montre le parcours d'Alex (Gabriel Nevis) qui tue accidentellement un agent de sécurité auprès du skate park le plus malfamé de Portland : le Paranoid Park.
La grande réussite de ce film est immanquablement la retranscription de l'univers du skate. Caméra à la main, Gus Van Sant réussie ici à dresser un tableau magnifique de cette communauté à l'aide d'effets comme le ralentit, le flou, le grain, etc ... L'autre grosse qualité du film réside dans le traitement de la réaction d'Alex, jeune adolescent comme les autres qui se voit ici être le coupable d'un homicide : que faire ? A qui en parler ? Doit-il prévenir la police ? Pourquoi la vache qui rit, rit ?
Bref, on tient ici un excellent cru, même si le résultat est moins choc qu'Elephant qui se situe un peu dans la même veine (et moins réussit aussi).

Note (/7) :

Les films engagés sont à la mode à Hollywood, après les Lord Of War, Thanks you for Smoking ou encore Blood Diamond, voici le petit dernier de cette famille : Michael Clayton. Le film est réalisé par Tony Gilroy, scénariste entre autre de la trilogie de Jason Bourne, je n'ai pas encore vu ces films mais je me suis laissé dire que le scenar y était béton. Le film raconte le dilleme auquel est opposé Michael Clayton(George Clooney) après la découverte de preuves irréfutables qui révèlent au grand jour les méthodes mortelles de l'entreprise d'agriculture que défend son cabinet d'avocat. Voilà l'intrigue, et c'est malheureusement aussi toute l'histoire du film. Le scénario n'est vraiment pas étoffé, il n'y a aucun rebondissements et les multiples pistes empruntées ne font que déstabiliser le spectateur. Le belle performance de George Clooney n'arrive pas à sauver le film. Pas mauvais, mais trop fouillis pour être vraiment bandant contrairement à d'autres films du genre (L'affaire Pelican par exemple)

Note(/7) :

Quelle merde ! C'est vraiment le mot qui me vient à l'esprit, c'est incroyable comment tout est raté dans ce film à commencer par le scénario : plat, mal ficelé et aussi palpitant qu'un épisode de Derrick. La réalisation est elle aussi navrante, les personnages vide comme des amphores grecques, les décors sont minables, la photo (couleurs, lumière, présence à l'écran ..) est elle aussi exécrable ... et encore, ce n'est rien à côté du gros défaut du film. J'avais lu avant que le film se disait engagé contre la guerre en Irak etc ... Je n'ai vraiment pas capté le message, au contraire je l'ai trouvé très ambigüe avec les gentils américains qui viennent enquêter en toute neutralité mais qui ne peuvent pas faire leur travail car les méchants saoudiens ne sont pas coopérants, heureusement le gentil et philanthropique Jamies Foxx est là pour user de son charme et rétablir la situation ... pathétique ! Fait amusant, le seul Saoudien "gentil"(voyez par là musulman) du film est joué par un ...... israélien ! Y'a comme un problème là, je sais pas si c'est fait exprès mais en tous cas je trouve ça extrèmement déplacé ! Pour finir, je toucherais un mot sur les mouvements de caméras gerbants, cette façon de filmer se démocratise actuellement à mon grand désarroi (heureusement que j'ai pu voir Full metal Jacket le soir même avec les magnifiques traveling de Kubrick)

Note(/7) :

Les promesses de l'ombre est le premier film de Cronemberg que je vois ... je sens que l'expérience va se réitérer ! Le film dresse un portrait de la mafia russe à Londres, cette exploration se fait par le biais d'une infirmière (Naomi Watts) qui trouve le journal intime d'une jeune russe décédée dans son service alors qu'elle mettait au monde son enfant. Le film prend aux tripes dès les premières secondes, les scènes gores mais pas malsaines s'enchainent et la tension monte peu à peu en même temps qu'on s'introduit dans la l'univers de la mafia. Les clichés sont bien sûr présents : Beuveries de Vodka fréquentes, prostitués de l'Est, boucherie russe, etc ... Le spectateur est plongé dans le monde de la mafia russe, ses rites et ses méthodes bien loin de la mafia italienne qu'on a plus l'habitude de voir dans les films. Ajoutez à ça la performance de haute volée de Viggo Mortensen en chauffeur ambitieux, mais aussi des rôles secondaires comme Naomi Watts ou encore Armin Muller-Stahl. On en dira pas autant de Vincent Cassel qui surjoue pendant tout le film ... Le film tient donc toutes ces promesses (même celles à la lumière ) et Cronemberg nous livre une pleine réussite qui se place dans les meilleur film de l'année !

Note(/7) :

Après une bonne semaine en Italie, il est temps de faire ma petite critique du du dernier film que je suis allé voir, à savoir L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (ouf!). Autant le dire tout de suite, j'attendais ce film avec impatience, faut dire que le film a de quoi appâter : Film indépendant, sujet intéressent et surtout la présence de Brad Pitt !

L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford(A.Dominik)   

  Le titre du film ne laisse pas trop de doutes sur l'issue , en effet le film raconte l'épisode ultra-connue de l'assassinat de Jesse James. Bon 2h45 sur un simple assissanat, c'est difficile à avaler n'est-ce pas ? En fait la scène en question ne doit durer que 4 ou 5 minutes à peine, et est diablement réussie. Là ou le film tire son épingle du jeu, c'est que le réalisateur nous fait étudier les conditions dans lesquelles ce crime a été commis, ainsi on plonge dans la vie intime d'un Jesse James fascinant : Parano et nerveux on est bien loin du Cow-Boy que tout le monde admire, le personnage est noir et rongé pourtant, il s'en dégage un sentiment de respect et de dignité probablement insufflé par Brad Pitt qui tient ici un de ses meilleur rôle. Même si le personnage de Robert Ford est moins fouillé, il n'en reste pas moins très intéressent, Casey Affleck campe merveilleusement bien le gamin ambitieux, mature mais un peu fantasque qu'est Robert Ford, moi je paris pour une nomination aux oscars du gamin ..     

Si on y ajoute la fraicheur de Sam Rockwell, on peut dire que la direction des acteurs fait plus que tenir la route, mais ce n'est pas le seul exploit du réalisateur. En effet ce qui explose tout dans ce film, c'est son esthétisme et là c'est une vrai claque ! Je crois que c'est tout simplement le film le plus beau de l'année (j'entends par là depuis Janvier) et je me retiens pour ne pas dire depuis deux ans, les plans sont magnifiques, les petits effets comme le flou sont très pertinemment utilisés .. c'est vraiment à pleurer Si on ajoute à cela une musique onirique parfaitement adaptée, on obtient vraiment un sans-faute de la part d'un réalisateur que je ne connaissais pas (Andrew Dominik).      

    Pour nuancer ce tableau, on peut dire que le film est vraiment très lent, voir trop lent, il est difficile de rester éveiller pendant une bonne demi heure au milieu du film, mais bon on va dire que c'est les dommages collatéraux de ce genre de film, c'est vrai que ça l'aurait un peu moins fait avec des changements de plan toutes les 2 secs à la Michael Bay ...

Conclusion : Esthétiquement on fait difficilement mieux, sur ce plan c'est une leçon de cinéma, la distribution est excellente là encore rien à redire, ce film est donc un pur bohneur dès lors que vous arrivez à passer les 30 mins fatidiques et que vous arrivez à vous plonger dans l'ambiance du film.

Note (/7) :

    Actuellement, un petit jeu tourne de blog en blog et vu que je suis pas trop inspiré ce soir, en avant la musique ! (sans mauvais jeu de mots ) Voici la règle : "tu mets ton itunes, ton ipod, ton lecteur mp3, ce que tu as chez toi pour écouter de la musique en mode aléatoire et tu en sors les 10 premiers tirets.”

1 - Two Worlds d'Original Broadway Cast, Tarzan : The Musical
2 - Christmas is all Around de Bill Nighey, Love Actually OST
3 - L'Histoire de la Vie de Debbie Davis, Le Roi Lion
4 - Digsy's Dinner d'Oasis, Definitely Maybe
5 - Brianstorm d'Arctic Monkeys, Favourite Worst Nightmare
6 - God Saves the Queen des Sex Pistols, Never minds the bolloks
7 - I need a Hero de Jennyfer Saunders, Shrek 2 BO
8 - No Fear des Rasmus, Hide from the Sun
9 - White Room des Cream feat Eric Clapton, Wheels of Fire
10 - Talking About Revolution de Tracy Chapman, Tracy Chapman

Résultat des courses ? Du Disney(dont une de Broadway !), des musiques de film, du rock anglais des 70's à aujourd'hui, du rock un peu plus international, une chanson de Noël un peu avant l'heure et enfin une ballade, voilà donc ce qui doit me représenter.

Un diagnostic Mr Freud ?
-Je dirais pas envie de se détacher des belles choses de son enfance (Disney), de l'énergie qui ne demande qu'à être diffusée(rock), et une petite couche de bons gros sentiments bien dégoulinant (Ballade et Nowel)